le pitch
« Je l’appelle Apothéose parce qu’il n’y a aucun prénom logique à lui mettre sur le visage. Je la klaxonnerai avec ma tête jusqu’à ce qu’elle se retourne. Un jour, elle me dira son vrai prénom, à l’oreille, elle le prononcera avec le souffle. Son souffle réveillerait un mort. En attendant, de là où je me trouve, je kiffe à fond dès que je pense à elle. »
Tous les matins, Wilco regarde Apothéose passer sous
sa fenêtre. Jusqu’à ce qu’un jour, il se penche tellement qu’il
tombe.
Ce qu'en pense C. :
Une grande déception pour moi. Cela ne m'arrive pas souvent mais
quand ça arrive, j'ai le moral dans les chaussettes. Ce livre
m'avait tellement accroché par son pitch, il me faisait tellement
envie par sa couverture, tout me disait « Vas-y, lance-toi C.,
tu ne vas pas être déçue ». Et bien je suis tombée de haut,
du cinquième étage si je peux me le permettre, comme Wilco. Je
m'attendais à bien plus que ce que j'ai lu. C'est tout. Le résumé
me faisait imaginer une superbe histoire d'amour, avec de superbes
personnages...
Ce qui est pénible c'est
que je ne peux pas spoiler ! Le résumé ne dit rien. Alors je
vais essayer de m'exprimer, en évitant de tout raconter.
Tout d'abord, nous sommes
dans la tête de Wilco, jeune lycéen, fou amoureux d'une fille,
qu'il surnomme « Apothéose ». Chaque matin, il la guette
par la fenêtre, le temps de quelques minutes, lorsque qu'elle
emprunte le chemin près de sa maison pour aller au lycée. Jusqu'au
jour ou il tombe. Et la, c'est le drame. Nous nous retrouvons, d'une
page à l'autre, à un Wilco cloué sur un lit d’hôpital, ne
pouvant rien faire seul. Moi qui m'attendait à une histoire
d'amour... J'y ai pensé, je ne vous le cache pas, mais voilà... Ça
ne se passe pas vraiment comme prévu...
Cependant, l'écriture de l'auteure est très poétique, ce qui rattrape (un tout petit peu) ce livre.
Alors on reste durant 200
et quelques pages avec lui, dans son lit, à vagabonder dans ses
pensées, à regarder ses parents courir autour de lui, à voire sa
sœur ne supportant pas l'état « légume » de son petit
frère, à suivre la vie de son meilleur ami Vadim, qui ne vient pas
le voir souvent. Et on subit. Les coquilles d'édition on également
participé à mon jugement. Il n'y a pas toujours des tirets pour
différencier les dialogues. Enfin, on arrive à une fin que je
trouve très rapide et un peu bouclée à la va vite... Dommage,
Pépèze (merde) comme dit Wilco, ça aurait pu être mieux.
mini citation
"
L'espoir, c'est un degré de plus en température, dix battements de coeur supplémentaires par minute, une question essentielle posée avec la réponse qui va arriver et lui convenir encore davantage que ce qu'elle veut entendre."
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