dimanche 29 avril 2018

Dans les yeux d'une ado: PROXIMA DU CENTAURE de Claire Castillon



le pitch

« Je l’appelle Apothéose parce qu’il n’y a aucun prénom logique à lui mettre sur le visage. Je la klaxonnerai avec ma tête jusqu’à ce qu’elle se retourne. Un jour, elle me dira son vrai prénom, à l’oreille, elle le prononcera avec le souffle. Son souffle réveillerait un mort. En attendant, de là où je me trouve, je kiffe à fond dès que je pense à elle. »
Tous les matins, Wilco regarde Apothéose passer sous sa fenêtre. Jusqu’à ce qu’un jour, il se penche tellement qu’il tombe.


Ce qu'en pense C. : Une grande déception pour moi. Cela ne m'arrive pas souvent mais quand ça arrive, j'ai le moral dans les chaussettes. Ce livre m'avait tellement accroché par son pitch, il me faisait tellement envie par sa couverture, tout me disait « Vas-y, lance-toi C., tu ne vas pas être déçue ». Et bien je suis tombée de haut, du cinquième étage si je peux me le permettre, comme Wilco. Je m'attendais à bien plus que ce que j'ai lu. C'est tout. Le résumé me faisait imaginer une superbe histoire d'amour, avec de superbes personnages...
Ce qui est pénible c'est que je ne peux pas spoiler ! Le résumé ne dit rien. Alors je vais essayer de m'exprimer, en évitant de tout raconter.
Tout d'abord, nous sommes dans la tête de Wilco, jeune lycéen, fou amoureux d'une fille, qu'il surnomme « Apothéose ». Chaque matin, il la guette par la fenêtre, le temps de quelques minutes, lorsque qu'elle emprunte le chemin près de sa maison pour aller au lycée. Jusqu'au jour ou il tombe. Et la, c'est le drame. Nous nous retrouvons, d'une page à l'autre, à un Wilco cloué sur un lit d’hôpital, ne pouvant rien faire seul. Moi qui m'attendait à une histoire d'amour... J'y ai pensé, je ne vous le cache pas, mais voilà... Ça ne se passe pas vraiment comme prévu...
Cependant, l'écriture de l'auteure est très poétique, ce qui rattrape (un tout petit peu) ce livre.
Alors on reste durant 200 et quelques pages avec lui, dans son lit, à vagabonder dans ses pensées, à regarder ses parents courir autour de lui, à voire sa sœur ne supportant pas l'état « légume » de son petit frère, à suivre la vie de son meilleur ami Vadim, qui ne vient pas le voir souvent. Et on subit. Les coquilles d'édition on également participé à mon jugement. Il n'y a pas toujours des tirets pour différencier les dialogues. Enfin, on arrive à une fin que je trouve très rapide et un peu bouclée à la va vite... Dommage, Pépèze (merde) comme dit Wilco, ça aurait pu être mieux.

mini citation
 
" L'espoir, c'est un degré de plus en température, dix battements de coeur supplémentaires par minute, une question essentielle posée avec la réponse qui va arriver et lui convenir encore davantage que ce qu'elle veut entendre."




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